« Le toujours très difficile deuxième album » : les clichés ont la peau dure et, s’ils ne demandent qu’à être contredits par les actes, ils possèdent leur part de vérité. Celle selon laquelle un artiste se jette à corps perdu dans un premier opus et se retrouve sec à la deuxième tentative a pu maintes et maintes fois se vérifier dans l’histoire des arts, laissant ainsi tant d’oeuvres originales et sincères dans un isolement splendide et sans suite. Lorsque sort en 2022 Oan Kim & The Dirty Jazz, un premier album qui ne passe pas inaperçu, tant de la critique que du public, on devine que son auteur - photographe-réalisateur déjà reconnu et passé par les prestigieuses classes du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris - est averti de ces écueils. Avec Rebirth of Innocence, un recueil de compositions qu’il a conçues seul mais enregistrées avec un quintette réuni pour l’occasion, le saxophoniste franco-coréen montre qu’il a de la suite dans les idées. Et une volonté farouche de tracer une voie très personnelle dans un répertoire posant sans cesse la question de son renouvellement. Des enjeux clairement définis tout au long de cette grande narration composée au passé, présent et futur, avec une constance rare dans les moyens employés. Au commencent est le travail d’écriture, la partie de son métier que le musicien préfère, de son propre aveu, et qu’on le soupçonne d’étirer au maximum, en gardant jusque très tard l’état premier des œuvres qui donne son squelette au résultat. En se donnant aussi le plus de liberté possible, Oan Kim laisse venir à lui la musique pour accueillir toutes les influences, les points fixes et les envies qui se présentent à lui de manière plus ou moins consciente. Une disposition d’où procèdent la diversité, la variété et les aspérités aussi. Ainsi, à partir du Miles Davis d’Ascenseur pour l’échafaud (l’ouverture cinématographique de « Crime Jazz »), de la grande mythologie des crooners des années 40 et 50 (le bien-nommé « Lush »), les duos qu’a pratiqués le saxophoniste Archie Shepp à partir de la seconde moitié des années 70 et notamment celui avec Dollar Brand/Abdullah Ibrahim, les paysages sonores de Brian Eno et Ryuichi Sakamoto qui colorent tout le travail de production de l’album, les recherches harmoniques de John Cage, Olivier Messiaen ou Duke Ellington, les ostinato fiévreux des Doors ou du Velvet Underground (« Kickin the Doors »), la mélancolie stylée des films de Wong Kar Wai, quelques mesures d’un thème écrit par le saxophoniste Tivon Pennicott ou un pattern du batteur Makaya McCraven (« North Ending ») se pose la question : « Où aller désormais ? » Dans ce processus d’écriture, Oan Kim ne cache pas une dilection particulière pour les musiques de genre, qui permettent de plaquer sur des figures bien précises une variété d’émotions. Cet aspect est une caractéristique importante de sa démarche musicale, liée de toute évidence à son travail en tant que photographe, comme il le dit bien lui-même : « Cet imaginaire visuel et émotionnel est une des choses que je revendique pour le jazz d’aujourd’hui. Je plaide pour une sorte de simplicité qu’on ne retrouve plus aussi souvent dans les musiques populaires. Le jazz est devenu une musique raffinée, parfois au détriment de l’émotion et aussi d’une certaine clarté formelle. Je viens de la musique classique qui est une musique du discours. Le rock avec plus de simplicité encore a opté pour le couplet/refrain/pont et je ne me l’interdis pas ». A ce travail en solitaire succède alors celui, collectif, du studio, pour lequel le musicien a rassemblé autour de lui un quintette, inédit autant dans sa constitution que pour lui. « Le groupe s’est formé dans la continuité du premier album à la suite duquel on m’a beaucoup programmé, en salles et pour les festivals. Et la question du live s’est posée. Le quintette me permettait d’avoir cette profondeur du son que donnent guitare et claviers. Le premier musicien que j’ai sollicité est le guitariste Benoit Perraudeau avec qui j’avais monté le duo électro-rock Chinese Army. C’est un musicien singulier parce qu’il vient du jazz et il a bifurqué vers autre choses, le post-rock notamment. Il joue beaucoup de musiques expérimentales avec une appétence pour le son, les bizarreries. Benoit n’est pas forcément un virtuose absolu mais tout ce qu’il fait est marqué par le goût et la curiosité. Les autres musiciens m’ont été présenté. Paul Herry-Pasmanian est un bassiste électrique qui joue de la contrebasse. Il mélange plusieurs langages et connait bien les musiques qui groovent mais aussi la chanson. Dany Lavital est un clavier touche à tout et c’est exactement ce que je recherchais dans ce souci de variété des registres. Le batteur Simon Lemonnier vient plutôt du rock lui aussi. Il aimait beaucoup mon premier album et c’est Paul qui me l’a suggéré. Il apporte quelque chose d’un peu dingue, tout en étant très carré avec une grosse frappe. Il a beaucoup d’idées et a apporté les percussions diverses et variées, dans un esprit à la Tom Waits. Roman Reidid est un ami de Paul et Simon. Je cherchais un trompettiste à la belle technique, au large registre, comme Nicolas Folmer qui jouait sur le premier album ». A ce groupe, qui devrait s’envisager dans la stabilité, s’ajoutent deux invités pour le disque: « Edward Perraud joue de la batterie sur mon premier album. Ensemble, nous avons a suivi les cours d’analyse au CNSM. Je voulais un batteur qui soit aussi percussionniste et j’aime particulièrement son approche très mélodique de l’instrument. Entre les deux albums, je lui avais demandé de me faire des boucles pour enclencher de nouveaux morceaux et sa présence était naturelle ». Si Oan Kim donne lui-même de sa voix sur une large partie du programme, on peut entendre également la chanteuse Gabi Hartmann, sur « Lush » : « Je dois cette rencontre à Jean-Philippe Allard, mon producteur pour Artwork Records. J’ai fait des arrangements pour le premier album de Gabi et quand j’ai écrit cette chanson, il est devenu une évidence de la faire avec elle. Nous avons des sensibilités très proches. C’est vraiment le genre de voix qui me touche : à la fois jazz mais jamais démonstrative et avec une mélancolie qui me ressemble beaucoup aussi ». Derrière le son d’ensemble et ses strates sonores pointe en effet cette douce mélancolie à laquelle le saxophoniste se prête sans contrainte. « Les musiques que je préfère sont celles où toute l’humanité s’exprime ce qui comprend la tristesse, la mélancolie ou la colère. J’ignore bien pourquoi ça fait autant de bien mais je dirais que la mélancolie est la partie de plaisir de la tristesse... On ne vit pas toujours que de réussite, de joie et d’heureux hasard. Il y a aussi de la frustration, des déceptions… » Pas un hasard non plus si l’approche instrumentale du saxophoniste intègre tous ces critères d’expression : « J’avais arrêté le saxophone pendant des années, celles où j’avais mon groupe d’électro rock. Quand j’ai repris, j’avais les doigts rouillés mais j’avais un meilleur son, probablement parce que j’ai beaucoup chanté pendant l’intervalle. L’expérience m’a amené aussi vers des phrasés plus volubiles. J’aime vraiment beaucoup le son d’Archie Shepp, celui de la période où il s’est un peu calmé, dans la lignée de Ben Webster tout en gardant aussi un feeling très free. Je me sens proche de cette folie un peu chaotique. J’aime aussi beaucoup Charles Lloyd, celui du début des années 2000 chez ECM, avec beaucoup d’émotion, de spiritualité, de souffle. La façon dont j’utilise le haut du registre vient en grande partie de lui. Et Coltrane, évidemment qui est le saint patron des saxophonistes de ma génération. Sa suprématie a vu naitre une génération de sportifs du jazz, avec une hyper technicité, alors que le mélodiste est souvent passé derrière. Le John Coltrane du tout début des années 60 est un peu à l’endroit où j’aimerais me situer, entre l’émotion et la sophistication. Ce n’est pas un hasard si j’ai été vers le rock après être passé par le CNSM où j’ai approfondi la musique contemporaine et le jazz. Il me fallait retrouver une émotion que ces répertoires ne me donnaient lus. Cela dit, le rock a aussi des limites, raison pour laquelle je reprends le parti de la liberté et de la sophistication. Un solo de jazz c’est quelque chose de vraiment unique ». Après le studio, encore le studio. Pour la partie liée à la production, un aspect intimement lié à la démarche musicale de Oan Kim : « Il y a beaucoup de couches de claviers, de percussions, d’effets sonores. J’aime bien avoir de la profondeur dans le son et j’empile volontairement les niveaux. Passer beaucoup de temps avec les musiciens à s’approprier les morceaux est très important mais j’avais délibérément bien avancé la production avant même l’enregistrement, en préparant des boucles pour donner les intentions dès qu’on jouait. Je n’envisage pas du tout ce stade de la création comme quelque chose de décoratif (le vernis qu’on met sur le tableau, pour donner une image). Pour moi, la production fait partie de la composition. Elle permet d’avoir des points de départs très différents d’un morceau à l’autre. En bout de chaine, si tout se passe bien, tout se rejoint. La production a un rôle fonctionnel ». Si l’on sait déjà que Rebirth of Innocence n’est pas qu’un coup d’éclat, aux reflets contrastés et à la troublante profondeur de champs, c’est que Oan Kim donne à tous le processus de création une cohérence qui n’appartient qu’aux artistes ayant de leur pratique une conscience aigüe, exigeante, non négociable. Rebirth of Innocence est d’autant moins un disque parmi d’autre et qui chercherait uniquement à plaire qu’il met aussi l’artiste lui-même en question, avec une sorte de gravité légère parce que consciente mais pleine d’espoir : « Le titre de l’album est lié à quelque chose qui m’est arrivé récemment, ce processus inexorable du désenchantement. On est moins impressionnable avec l’âge. Mais quand on va au bout de ce chemin, qu’on déconstruit la manière dont on appréhende le réel, on retrouve une mythologie plus vierge. Le merveilleux réapparait, avec l’innocence du regard ». Un miracle auquel l’art de Oan Kim prête une forme originale et intensément vécue dont les auditeurs seront désormais les témoins et peut-être, pour les plus sensibles, les protagonistes par transfert. Un bien beau cadeau en somme.

Oan Kim

Occasional Dreams is an indie rock band from Norway with an ever-expanding ensemble of multi-instrumentalists. Spear-headed by Oskar Christensen, they create energetic rock with elements of shoegaze, heartland rock and soundscapes evoking long road trips and melancholy. This is music for your journey.

Occasional Dreams

Sharing forgotten lessons on the return back home.

Odd by Midnight was founded in 2024 by artist Brother Toadstool and includes a revolving group of friends contributing their musical talents to bring art to life.

Odd by Midnight

Odeal

Odelly

Odezenne

born in NJ raised in Winston-Salem, NC get to know OGS more @ogxspliff ???

OG Spliff

Oddly hypnotic, mesmeric visions of a musical utopia where hip hop flirts with RnB, makes love to Jazz, and travels with ambient. Timeless, ethereal. Traditional but not purist. Sometimes experimental,these healing tones are cosmic sound therapy for generations.  

Ohbliv

okgiorgio

Born in Argentina in 1985, Marcelo Schnock aka Olec Mün plays the piano since he was six. He then studied jazz, folklore music, harmony and composition with teachers such as Nicolás Guerschberg, Francisco Sicilia, Guillermo Romero and Paula Suarez. Always in the search of new sounds and introspections, Olec Mün has nourished his musicality through travels and studies around the world. His visits to northern India and west Africa have each marked a point of no return in his music and way of living it. Music since then, has been a prayer, a path of transcendence. 
After participating in numerous groups and projects, in 2018 Olec Mün released his first solo work called SEPTENIO. This project was composed with the use of minimal electronics and audios of Olec’s childhood family videos. In SEPTENIO, the composer visits his first seven years of life. This first cycle of seven years was studied by Essenes, Greeks, Anthroposophy and numerous traditions, since it is in these first seven years that the Soul adapts to its new human body in the third dimension. September 2020 will see the release of his solo piano album Reconciliation on Lady Blunt Records. 


Olec Mün

Singer-song writer Olivier Cong was born on December 7, in Hong Kong. An early writer and guitarist, Cong composed his first few songs when he arrived in the Uk and performed around pubs to people who'd paid attention.
His favourites are "Searching for the Raven" and "A ghost and his Paintings". Give it a listen when you have time.


Olivier Cong

Omar Courtz ha sido constante y acertado en la composición y producción de sus temas. Hemos sido testigo de la evolución del intérprete, acercándose a un mercado internacional, ofreciéndole a su audiencia creatividad y melodías innovadoras, solidificando su carrera y talento como intérprete y compositor.

Courtz sigue dejando su huella en la industria de la música latina, demostrando que es una fuerza innegable que hay que tener en cuenta.

Sus primeros éxitos “En Su Nota” y “Los Dueños De La Calle” acumularon millones de reproducciones y lo posicionaron en las listas más populares como: Baila Reggaeton, New Urbano, y Urbano Rising, entre otras.

Recientemente, la estrella se presentó en los Latin American Music Awards 2023 junto con Pitbull, también fue nominado a Premios Tu Música Urbano 2023 en la categoría “Top Artista Nuevo Masculino”.

En mayo 2023, también fue reconocido por los editores de Billboard Latin como uno de los artistas de tener en la mira. Actualmente, OUSI (como lo llaman sus fanáticos) se encuentra trabajando en lo que será su primer álbum de estudio, bajo su sello discográfico, Mr. 305 Records.

Omar Courtz ha establecido su impacto en el género gracias a éxitos como "Blessings", "Amandita" con Young Miko, "Baby Schai" y "Paola", entre muchos otros, y ya ha colaborado con figuras como: Dalex, Darell, El Alfa, Farruko, Justin Quiles, Lenny Tavarez, Miky Woodz, Natti Natasha, Pitbull, por nombrar algunos.

Omar Courtz

Mobile, Alabama’s OMB Peezy is carving his own lane towards hip-hop stardom with a flow that marries South and West and rhymes spitting the only thing that matters—the truth. His introspective musical approach sparked his initial connection with hip-hop legend E-40, leading Peezy to ink his first deal with Wid It Records.

The young MC went on to grab the world’s attention with his breakthrough single “Lay Down”, signing with 300 Entertainment to drop his debut EP Humble Beginnings (2017). Peezy showcased his hustle in “Doin Bad” ft. NBA YoungBoy, amassing 20+ million streams across platforms. Thanks to his musing and bicoastal rap style, projects like Young & Reckless and Preacher of the Streets (2018) further earned Peezy acclaim and collaborations with T.I., Lil Durk, Sada Baby, Boosie Badazz, G-Eazy, and more. In 2020, after embarking on tour with Rod Wave, which was shortened due to COVID-19, Peezy released the mixtape In The Meantime, prod. by Drum Dummie, containing fan-favorite “Sleep At Night”. By 2021, Peezy bared all in his debut album, Too Deep For Tears, which housed the boastful singles, “Big Homie (Remix)” ft. King Von and Jackboy and “Dope Boy” ft. Rylo Rodriguez. The mixtape’s success drew him co-signs from Kodak Black, NLE Choppa, and more. In fall 2021, Peezy unleashed a string of singles like the pensive track “Die Young” ft. Omeretta, introducing In The Meantime 2 with features from T.K. Kravitz, Mista Cain, and T.I., making him one to watch.

OMB Peezy

On The Outside (OTO) is a Nashville-based pop/country vocal group composed of vocalists Andrew Bloom, Dawson Huckabee, Sam Jenkins and Jon Klaasen. 

On The Outside

Beatmaker, producer and MC based in Stockholm, Sweden.

Based in Paris, Oracle Sisters is composed of childhood friends Lewis Lazar and Christopher Willatt, and Finnish musician Julia Johansen. The band’s two EPs, Paris I and Paris II, were released to critical acclaim in 2020 and 2021. Their music has streamed over 110 million times by fans across the globe who have fallen in love with their otherworldly melodies. Their debut album, Hydranism was released in early 2023. Recorded on a remote island during the pandemic, it embraces larger than life ballads, intimate folk songs, table thumping rousers and a vision of the world suspended in a timeless place.

In 2023 the band toured across Europe and the USA playing sold out shows from Paris and Amsterdam, London and Glasgow to Los Angeles and Chicago..as well as making many first appearances on a 21 date tour across the states (playing in Tennessee, Alabama, Georgia, Florida, Virginia and beyond..) Their music has roots in the folk tradition from their time spent time in Edinburgh and Dublin, later incorporating americana, rock n roll, psychedelic and soul picked up on their travels. Oracle Sisters blends the ancient with the unexpected with a love of melody and harmony at its core.

They begin a new chapter with their song 'Alouette' released on their own record label Wizard Artists

Oracle Sisters

ORGY emerged in the Goth music scene in 1998 with their incredible remake of ‘Blue Monday’. The track sold over 1 million copies and built a worldwide audience for the brand. In late 2005, after the release of the D1 Music and Associates Punk Statik Paranoia PSP and their D1 Music /DLC Records Independent “TRANS GLOBAL SPECTACLE” DVD promotional tour the band went on a hiatus to work on their side projects. In 2011, after seven years of demand from fans for new music and a tour, founding member Jay Gordon (vocals) decided it was time to kick things back up and begin recording and touring again in support of ORGY’s fans.

Born in San Francisco, CA, Jay Gordon was heavily influenced by music from a young age. After playing bass for several years and working as a producer and engineer on several albums (including Coal Chamber’s self-titled album and others), Jay was introduced to four other musicians who, with him, would eventually form ORGY. After establishing themselves in the scene, the band was noticed by Korn vocalist Jonathan Davis and signed to Elementree/Reprise records.

Orgy

Oscar Scheller

OSHUN are a neo-soul/hip hop act, created by artists Niambi Sala and Thandiwe and founded in 2013 at NYU. As collaborative partners, the two created music, visuals, and spaces in honor of the divine feminine, carrying the name and traditions of the primordial West African deity, Ọṣun. Their supporters have spanned across a diaspora of culture, age, and experience, and they’ve been recognized by Billboard, Rolling Stone, The FADER, NPR, Essence, REVOLT, Paper, Vogue and more. The debut album by OSHUN, Bittersweet Vol 1, was named a Best Female Rap Album of 2018 by Vibe and an Essential Album of 2018 by Vice. 

Since forming, OSHUN have amassed more than 70M streams across all major DSPs, garnered 3.5M views on their COLORS performance, and collaborated with a number of artists including Princess Nokia, Jorja Smith & LION BABE. OSHUN have sold out shows across multiple continents; they previously performed at Glastonbury, Afropunk and Melt! Festival, and opened for Lauryn Hill’s 2020 North American tour. They released their last project together, their sophomore album vol. ii, in November of 2022.

OSHUN

Oteil Burbridge

Ouai Stéphane is a pioneering force in electronic music, known for his innovative sound and dynamic live performances. His work continues to inspire and challenge both listeners and fellow musicians, cementing his legacy as a true visionary in the world of electronic music. As he continues to explore new sonic territories, the music community eagerly anticipates his upcoming album “My Ouai”.

Ouai Stephane

Edmond Huszar aka OVERWERK is a music producer, designer, and artist.