Mustang - A71

Diggers Factory a le plaisir de rééditer A71, le premier album du groupe Mustang, dans une édition vinyle limitée qui comprend deux titres bonus inédits, issus des sessions d'enregistrement de l'époque, ainsi qu'une sous-pochette imprimée avec les liners notes de chaque track de l'album par Jean Felzine.

Voici quelques mots du chanteur :

"A la demande générale, puisqu'A71 était épuisé en vinyle et qu'il reste le préféré de pas mal de gens (jusqu'à Memento Mori, peut-être...), on le represse ! Le revoici avec tous ses glorieux défauts, toutes ses qualités et quelques pièces qui manquaient au puzzle :

1. Peau neuve
   Une compo que j’ai traînée toute ma vie, sans jamais lui trouver un texte à la hauteur, jusqu’à maintenant. Cet instru, issu des sessions d’A71, on l’a toujours trouvé fantastique, dans le genre slow 50’s gothique. Toujours la drum machine du Farfisa, de la baryton fuzzée, et des voix d’enfants pitchées, qui sortent si mes souvenirs sont bons d’un rompleur des années 90 (alors même pas vintage). Ça aurait pu plaire au chanteur Christophe, ce genre de cuisine fusion ! Je sais qu’il aimait bien A71, mais il n’entendra jamais Peau Neuve.

2. Boo-Hoo
   Le morceau a été enregistré lors des sessions A71 et figurait d’ailleurs sur les CD promo, c’est donc assez naturel qu’il réapparaisse sur cette réédition.

On avait cet étrange instru de blues modal assez hypnotique, plein de phaser/flanger, qui nous évoquait les grands espaces et l’Apocalypse. J’étais à l’époque fasciné par l’histoire du joueur de flûte de Hamelin et par la chanson de Johnny Cash « The Man Comes Around », ses visions du Jugement Dernier ; mon texte a pris beaucoup de temps à se mettre en forme, et ce fut la dernière chanson fournie pour A71.

Vu que le titre n’a pas vraiment existé sur un disque, et que le texte enregistré avait encore des défauts, on a fréquemment remanié le texte en concert. Par exemple : « J’apporte pas des bonnes nouvelles/Je viens d’une ville sentinelle/d’où mes yeux de jais voient tout ».

Des images un peu fumeuses, mais qui donnent de bonnes sensations, d’autant qu’elles s’éloignent du réalisme de la plupart de nos chansons. Toutes ces complications ont achevé de faire de Boo-Hoo une de nos chansons fétiches, qu’on joue souvent sur scène."

Pré-commandez vite votre copie avant qu'il ne soit trop tard !