Si chez Diggers Factory, nous proposons un service de personnalisation sur mesure pour vos projets (design, forme, couleurs…), le vinyle a souvent eu l’image classique de ce grand disque noir, et d’un petit cercle blanc en son centre. Et pourtant, avec l’arrivée de nouvelles technologies, la customisation du vinyle a connu une évolution fulgurante au fil des années, et pas toujours pour le meilleur…

The Dead Weather - Blue Blood Blues
Third Man Records, le label de Jack White, a souvent aimé expérimenter sur leurs sorties vinyles, mais ils ont frappé fort avec la sortie de l’album “Blue Blood Blues” de The Dead Weather.. L’album, pressé sur un 33 tours, pouvait s’ouvrir en deux pour laisser place à une 45 tours.

Flaming Lips - Heady Fwends
Afin de récolter des fonds pour des œuvres de charité, dix exemplaires de cet album ont été pressés et contenaient quelques millilitres de sang de plusieurs artistes comme Chris Martin de Coldplay, Kesha ou encore Sean Lennon. Comptez néanmoins 2500 dollars pour vous procurer le sang de vos idoles!

Jack White - Lazaretto
Jack White (encore lui) a sorti le premier disque avec hologrammes en 2014. Il a pour cela fait appel à l’artiste Tristan Duke et à la technologie dite du “micro-réflecteur”. Des gravures sur le vinyl permettent des illusions de profondeur grâce à des spectres verts, bleus et violets. On y voit sur cet album deux anges gravés à la main par l’artiste.

Eohippus - Getting Your Hair Wet With Pee
Les membres du groupe décrivent l’album comme un “hymne majestueux”. Ce qui ne les a pas empêché de presser leur vinyle en incorporant des cheveux (sales, bien sûr), préalablement trempés dans de l’urine humaine… Majestueux!

Perfect Pussy - Say Yes To Love
Encore une histoire de fluide corporel… Cette fois-ci, la chanteuse Meredith Graves, du groupe Perfect Pussy, a donné de sa personne puisque ce disque transparent a été pressé en incluant du sang issu de ses menstruations. Édition limitée à 180 exemplaires, on comprend pourquoi…

Stilyagi
Quand contourner les règles rime avec créativité… Milieu des années 90, l’Union Soviétique interdit la musique occidentale, les kids du bloc de l’Est voulant écouter du rock doivent alors redoubler d’imagination, c’est ainsi que le groupe Stilyagi trouve la bonne idée : utiliser les radios des hôpitaux trouvées dans les poubelles pour presser de la musique sur vinyle et créer un réseau de distribution pirate. Le trou au milieu du macaron était fait à l’aide d’une cigarette, l’artisanat à son maximum.

Finalement, qu’ils présentent une technologie novatrice, qu’ils soient issus de fluides corporels ou d’une politique très contrôlée, on comprend alors (pas toujours..) pourquoi certains de ces objets se vendent à prix d’or !