The Cinematic Orchestra - Ma Fleur

Tracklist

1
Side A
1.
To Build A Home
The Cinematic Orchestra
2.
Familiar Ground
The Cinematic Orchestra
3.
That Home
The Cinematic Orchestra
4.
Child Song
The Cinematic Orchestra
Side B
1.
Music Box
The Cinematic Orchestra
2.
Ma Fleur
The Cinematic Orchestra
3.
Prelude
The Cinematic Orchestra
4.
As The Stars Fall
The Cinematic Orchestra
2
Side C
1.
Into You
The Cinematic Orchestra
2.
Breathe
The Cinematic Orchestra
3.
Time & Space
The Cinematic Orchestra
Side D
1.
Colours
The Cinematic Orchestra
2.
Flowers
The Cinematic Orchestra
3.
Talking About
The Cinematic Orchestra

Information


  • Artist : The Cinematic Orchestra
  • Format : 2 x 12" (140g)
  • GenresJazzElectronic
  • Pressing100 Copies
  • Estimated shipping dateDelivery within 2 to 7 days

Description

En 2007 quand sort Ma Fleur, troisième véritable album studio de The Cinematic Orchestra, le groupe n’a pas fait parler de lui depuis quatre ans — depuis son LP Man With A Movie Camera, relecture de son album précédent et bande originale d’un vieux film documentaire expérimental russe des années 20. C’est peu de dire que les fans du groupe britannique étaient alors en attente d’un digne successeur à Every Day qui, à l’époque, avait beaucoup tourné sur les radios.
Dès le début de l’aventure Cinematic Orchestra, son créateur, Jason Swinscoe sait où il veut aller. D’abord, son expérience de musicien au sein de Crabladder au début des 90’s, puis celle d’animateur radio sur la FM londonienne (dont la célèbre Radio 1 World Wide), le poussent à créer son propre club : Le Loop.
Il y organise des soirées particulières où les DJs et musiciens doivent jouer la B.O de leur choix en parallèle du film qui est diffusé. Ensuite, Jason commence à travailler pour le célèbre label Ninja Tune, propose quelques remixes et compose ses propres productions. C’est là que le projet The Cinematic Orchestra prend vie.
Son processus de création est atypique puisqu’il compile des samples d’instruments et de mélodies qu’il aime particulièrement, les transmet à un orchestre qui improvise dessus puis enregistre et remixe le tout pour recréer ses propres morceaux. C’est comme ça qu’est réalisé le premier album Motion sorti en 1999. Le disque se fait notamment remarquer par l’intermédiaire de son single « Channel 1 Suite » qui met en avant une sorte de néo jazz teinté d’électronique et d’ambiance cinématiques.

Trois ans plus tard le deuxième album Every Day arrive et remporte un franc succès. Il devient disque d’or en Europe, en dépassant les 100 000 exemplaires vendus. Porté par le titre locomotive « All That You Give », il remet sur le devant de la scène une vieille star de la soul américaine des années 60 : Fontella Bass.
L’attente était donc légitime pour la sortie du troisième opus Ma Fleur. Et là, surprise ! Le groupe a quelque peu mis au placard ce qui faisait sa marque de fabrique pour se concentrer sur un projet plus pop, plus acoustique, dans lequel la voix prend une place plus importante que sur leurs précédents LP. La diva Fontella Bass est à nouveau de la partie, mais déjà malade à l’époque (elle décèdera en 2012), sa voix se fait plus grave, moins soul, ce qui se se marie à merveille avec les titres plus introspectifs que sont « Familiar Ground » et « Breathe ». Autre invitée talentueuse, Lou Rhodes du groupe Lamb chante sur « Music Box » et surtout « Time and Space », un morceau tout en délicatesse enrobé par des nappes électroniques et un rythme très jazz qui n’est finalement pas sans rappeler la patte originelle du combo. Mais la surprise vocale vient sûrement du québécois Patrick Watson, qui dès le premier morceau, peut-être le plus emblématique de l’album, « To Build a Home », recouvre la mélodie au piano avec douceur et sens de l’émotion. Le morceau a d’ailleurs été largement utilisé dans des séries télé comme Grey’s Anatomy, Esprits Criminels ou encore Orange Is The New Black pour citer les plus connues !
Il réitère la performance sur les titres « In To You », « That Home » et « Music Box » qu’il interprète donc avec miss Rhodes.
Finalement, le tournant est terriblement bien négocié et le groupe a su passer allègrement d’un concept nu jazz signé sur un label pointu à un album plus pop au sens noble du terme, sans renier sa musicalité et son savoir-faire. C’est sûrement la meilleure façon de ne pas s’enfermer dans une esthétique toute faite et d’ouvrir le champ des possibles. Leur dernier album en date, To Believe, sorti en 2019, l’a d’ailleurs également prouvé : The Cinematic Orchestra sait se renouveler et durer !