Né à la fin de la guerre froide, dans un département du Grand-Est plus connu pour ses faits divers que pour ses rock stars, Lambert (Guillaume, de son prénom civil) grandit malgré la grisaille, entouré d’amour et de musique, dans le confort affectif d’une middle class sobre et humaniste. A la maison, passent aussi bien les chanteurs- poètes chers aux parents, que les cassettes des grands frères : Beatles, Yes, Cure, Clash, Supertramp, Pink Floyd, Mike Oldfield, mais aussi l’Oxygène de Jarre, qui l’amènera des années plus tard à ce constat : des circuits analogiques peut jaillir l’émotion. Comme s’il y avait dans la machine, quelque chose d’humain, après tout.
Hasard ou pas, son premier album, « Chic Type » paraît le 17 mai 2013, date de sortie du fameux Random Access Memories de qui vous savez. C’est la naissance du personnage de Daisy, « un garçon au prénom de fille, qui rêvait des Etats-Unis » ; ces mots vocodés introduisent alors un premier album décomplexé qui se déguste comme un grand mezze, pointu dans ses références mais accessible dans ses compositions, enthousiaste comme un jeune labrador, mais déjà généreux comme l’ouvrage d’un grand sage. Une sortie confidentielle, mais tout de même soutenue par certains acteurs de la presse culturelle (contre toute attente, la bromance de «Ce soir j’te sors» est nommée clip favori des lecteurs des Inrocks ). Fréderic Lo, génial orfèvre, est aux manettes de la réalisation sur deux titres tandis qu’Alf Briat (AIR, Flavien Berger, La Femme, Phoenix,...) est au mix ; Daisy, en musicien polyvalent, se charge de réaliser les huit autres tracks.
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