Cette fois, pas de carton d’invitation, l’adresse est bien connue. « Second Souffle » aligne douze titres du cru dans la continuité logique du premier opus. On y entend un folk fédérateur aux incantations hippies (« 3 Days In Amsterdam ») ou finement épicé d’extraits de country (« The Last Days Of Gram Parsons », « Cul De Sac », le plus rock « Thank God I’m a Country Girl »), des envolées de cuivres rappelant toujours ce bon vieux Calexico (« Le Second Souffle », « Le Grand Départ », « Les Terres Brunes »), une pop acoustique à la mélancolie légère et touchante (« River Child », « Petite Angliche », « To a Friend »), voire même un brin folklorique (« Un Beau Jour Pour Mourir »). Et cela, toujours avec infiniment de goût et de petites histoires qu’il est bon d’entendre raconter
Quand on frappe à la porte de La Maison Tellier, l’accueil y est tellement chaleureux, respectueux et convivial, qu’on se déchausse et laisse soudainement tous préjugés bien rangés à côté de ses gros sabots. Alors, juste le temps de quelques ballades bien inspirées, on se surprend à demander où est la chambre, histoire d’y poser quelques affaires qu’on avait, par prudence, laissées dans le coffre de la voiture. C’est comme ça dans La Maison Tellier, on sait quand on y entre, mais jamais quand on va en ressortir. Si seulement cela pouvait être le cas chez tout le monde..