Jazz Bossa Nova - 1958 - 1962 The Essential Works

Tracklist

1
Face A
1.
O nosso amor
Joẫo Gilberto
02:26
2.
O barquinho
Maysa
02:20
3.
Feiticaria
Johnny Alf
02:43
4.
Chega de saudade
Elizete Cardoso
03:30
5.
Manha do carnival
Elizete Cardoso, Luis Bonfà
03:15
6.
Meditação
Maysa
02:59
7.
A Felicidade
Agostinho dos Santos
02:47
Face B
1.
Recado bossa nova
Zoot Sims & His Orchestra
02:35
2.
Groovy samba
Herbie Mann with Sergio Mendes & Bossa Rio
05:09
3.
Desafinado
Stan Getz, Charlie Byrd
05:53
4.
Copacabana
Klaus Doldinger
02:08
5.
One Note Samba
Sergio Mendes Sextet
03:31
2
Face C
1.
Clouds
Cannonball Adderley & the Bossa Rio Sextet
04:52
2.
Carioca Hills
Bud Shank, Laurindo Almeida
03:08
3.
Bossa Nova cha cha
Luiz Bonfà
03:24
4.
Meditação
Walter Wanderley Group
02:58
5.
Corcovado
Cannonball Adderley & the Bossa Rio Sextet
06:45
Face D
1.
Felicidade
Bob Brookmeyer
03:18
2.
Se e tarde me pardoa
Quincy Jones & His Orchestra
04:25
3.
Insensatez
Lalo Schifrins
02:22
4.
Meditação
Cal Tjader
03:34
5.
Canacao para Geralda
Ramsey Lewis Trio
06:16

Informations


  • Artiste : Jazz Bossa Nova
  • Label : Diggers Factory
  • Format : 2 x 12" (140g)
  • GenresJazzBossa NovaSamba
  • Date de livraison estiméeLivraison en 2 à 7 jours

Description

A la fin des années cinquante, Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes et João Gilberto ont insufflé une nouvelle sensibilité à Rio de Janeiro, qui mêle le rythme de la samba à la tristeza et à la felicidade, pour faire naître une nouvelle musique. Elle pourrait s’apparenter au spleen avec ses lueurs d’espoir et son esprit « cool » qui userait de la syncope et d’un rythme ralenti. C’est un nouvel esprit qui souffle sur la musique brésilienne. Il aura suffi de quelques albums venus de Rio (Chega de Saudade de Joao Gilberto), d’un film Orfeo Negro de Marcel Camus, primé à Cannes en 1959 et de la curiosité d’une douzaine de musiciens de jazz américains pour que la Bossa Nova devienne un style musical qui domine la première moitié des années soixante. Bien sûr, la sincérité brésilienne a paru éclipsée dans les arrangements américains d’une sensibilité toute naissante en 1962, mais force est de reconnaître l’apport de la Bossa Nova au jazz de ces années-là. C’est la richesse de la musique, de se nourrir des échanges, même si la Bossa Nova jouée à New York avait pour certains, pris un goût trop septentrional ou trop américain. Mais l’écoute de ces quatre faces enregistrées en l’espace de 4 années nous révèle combien l’échange enrichit la musique.