Alors qu’il composait le dernier album de Tara King th. - « Stellar Fantasies », Ray Borneo a imaginé cette aventure aux allures de SF d’un autre temps.
Les 14 titres space rock synthétique formaient la trame d’une histoire que la musique se chargeait de raconter : celle d’un homme perdu dans l’espace, qui atterrit sur une planète étrange où il fait la rencontre d'Aïa, sirène de l’espace qui le guide à travers son voyage intérieur dans un labyrinthe tortueux et lui montre le chemin de l’éternité.
C’est alors que l’envie d’aller plus loin est née : Il propose à Erik Stéfanini d’écrire une véritable nouvelle, pour en faire un livre disque, comme ceux de notre enfance.
Dès lors, s’imposait la voix de Dominique Paturel, célèbre voix française de multiples héros de séries TV (Jr de Dallas, Jonathan Hart, Hannibal Smith de l'Agence tous risques, David Vincent...) et non moins fameux conteur des 45 tours Walt Disney de notre enfance. Séduit par le projet et l’histoire il campe avec sa voix inimitable les aventures de Jacques, officier des transports à bord de l’Astérion.
« Fantaisies Stellaires »
Jacques se réveille de l’hyper sommeil. Il est seul à bord de l’Asterion, perdu dans l’espace.
Neuron est la seule planète aux alentours. C’est une lune délaissée et malgré sa proximité d’un astre noir, il décide d’y atterrir.
Alors qu’il est face à de nombreux phénomènes physiques étranges, il fait la rencontre d'Aïa, mystérieuse sirène de l’espace, attirante et sensuelle.
Dans une course folle sur cette planète en fin de vie cette Lady Robot le guide jusqu’à une base abandonnée où il s'endort dans ses bras.
Apaisé, Il rêve… Mais à son réveil, elle n’est plus là…
Il est à nouveau perdu, cette fois face à l’hostilité de ce qui l’entoure, pris d’hallucinations au milieu d’un désert galactique oppressant.
Il parvient à rejoindre son vaisseau et quitte tant bien que mal cette planète mais se retrouve rapidement entre l’espace et le temps.
Aia, telle un ange gardien, apparait à nouveau, floue au milieu de nébuleuses et lui montre le chemin de l’éternité.
AIA / LADY ROBOT
Aia est une humanoïde à la peau pastel. Elle peut communiquer dans toutes les langues et toutes les fréquences connues et â même d'en apprendre d'autres. Comme de bonnes fées au-dessus de son berceau de carbone ses concepteurs lui ont donné la grâce, un don pour la musique et pour la la danse et toute l'empathie du monde, en plus de compétences pour survivre en milieu hostile pendant des siècles.
Aia n'a connu que Neuron et ses occupants pendant la première partie de sa vie. Elle est à l'aube d'une rencontre. Déterminante. Peut-être LA rencontre.
L’ASTRONAUTE / JACQUES
Jacques "l'astronaute": c'est sûr des missions il en a vu d'autres mais à penser que celle-ci serait la dernière, voilà de quoi s'interroger. L'astronaute est pris de doutes tout au long de son périple: démêler le vrai du faux, le réel des chimères, le présent de l'ailleurs. Il veut sans cesse trouver une explication rationnelle à ce qui l'entoure.
Il doit prendre des décisions qui vont influer sur le possible retour à la mission.
Notre astronaute est un taiseux de première, un baroudeur des voyages intersidéraux, envoyé une fois de plus affronter l'immensité de l'univers. Peut-être une fois de trop.