ENGLISH BELOW :
In the early 60's in France, Léo Ferré leaves the cabaret's stage where he used to perform for the music-hall scene where he keeps singing the Paris of lovers, night owls and misfits .
FRENCH BELOW
Au début des années 60, Léo Ferré quitte les cabarets où il chantait seul au piano pour les scènes de music-hall. Là, debout derrière le micro, son style gagne en puissance. Il continue de chanter le Paris des amoureux, le Paris populaire, noctambule et marginal. « Ses chansons chaloupent entre jazz et java », selon la formule de Yann Plougastel, et nous entraînent aussi parfois dans une valse comme cette chanson inédite, écrite pour un court-métrage en 1949 : Paris-Taxi. Mais c’est aussi la période où Léo Ferré chante les poètes, Apollinaire, Baudelaire, Verlaine, ici Rutebeuf et Aragon, qu’il met en musique comme « sous la dictée, et la dictée vient d’ailleurs ».
Photography: Louis Joyeux