Grant Haua - Mana Blues (CD)

Tracklist

1.
Pukehinahina (feat. The Inspector Cluzo)
Grant Haua
05:31
2.
Billie Holiday
Grant Haua
04:14
3.
Blame It On A Monday
Grant Haua
03:43
4.
Jealousy
Grant Haua
03:49
5.
Good Stuff
Grant Haua
03:49
1.
Embers
Grant Haua
04:49
2.
Time of Dying
Grant Haua
04:01
3.
Aches
Grant Haua
04:09
4.
Bad Mofo
Grant Haua
04:23
5.
To Be Loved
Grant Haua
03:21

Informations


  • Artiste : Grant Haua
  • GenresPop-Rock
  • Date de livraison estiméeLivraison en 2 à 7 jours

Description

« Ceux qui sont familiers de ma musique remarqueront que cet album est bien différent de mes précédentes productions que j’avais composés principalement à la guitare acoustique. Je me suis longtemps posé la question de savoir si ce n’était pas une erreur de sortir cette fois-ci un album électrique (et même plutôt deux fois qu’une) mais après tout je me suis dit qu’on ne vivait qu’une fois ». 
 
« Etant de la génération X, toutes ces chansons sont fortement influencées par cette période que je considère, et de loin, comme la meilleure dans l’histoire du pop/rock. Je sais que cela me vaudra des critiques d’être trop « old school » mais à vrai dire je prends cela plutôt comme un compliment car mon ADN musical est définitivement construit autour de cette période ».
 
« Pukehinahina » et « Embers », les deux titres de l’album parlant de la guerre, sont aussi pour moi une grande nouveauté en tant qu’auteur car habituellement je me tiens éloigné de ce type d’horreurs que je n’ai pas connu personnellement. Mais je suis très content de m’y être plongé. Les recherches que j’ai fait sur la bataille de Pukehinahina m’ont rempli d’une forme de fierté qui m’a même porté parfois jusqu’aux larmes en pensant à ce que mes ancêtres ont accompli à cette occasion. Ce morceau me transporte littéralement et nul doute que la contribution fabuleuse de Mathieu et Laurent des Inspector Clouzo ne fait que rajouter à la rage de ce titre ».
 
« Concernant « Embers », lorsque j’ai visité en mars 2022 le Mémorial de Caen qui montre toutes les atrocités de l’Holocauste ou quand j’ai foulé les plages les plages normandes du débarquement, j’ai ressenti un incroyable mélange de tristesse, de perte mais aussi de fierté, de crainte et de respect envers tous ces hommes qui sont tombés là, pas mal d’entre eux étant aussi de mes ancêtres. Très franchement, si tout cela ne valait pas la peine de composer une chanson alors qu’est-ce qui le serait ».
 
« Alors que j’écris ces lignes, la guerre en Ukraine continue de faire rage. Putain mais quand vont-ils finir par retenir la leçon ? »
 
Pour le reste, cet album se rapproche plus des standards habituels de Grant Haua, bien que sous une forme plus « électrifiée ». Des titres qu’il qualifie d’essentiels pour lui. Qu’il s’agisse de chanter l’amour (« Jealousy », « To Be Loved »), le respect des grands noms (« Billie Holiday », « Bad Mofo », un ébouriffante reprise de « My Time Of Dying » de Blind Willie Johnson que Led Zeppelin avait déjà magnifié) les douleurs quotidiennes de l’âme et/ou du corps (« Aches », « Blame It On Monday ») ou tout simplement la recherche des choses simples (« Good Stuff »). Bref, tout ce qui fait l’alchimie d’un album magnifique et qui confirme que Grant Haua fait définitivement partie de ces artistes qui ont ce « petit truc en plus » qui n’appartient qu’aux plus grands.

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Grant Haua
France