La musique, comme d’autres nombreux domaines, a fortement été impactée par la technologie et son évolution au fil des années. Celle-ci a changé notre manière de produire, de diffuser mais également de consommer la musique… Petit retour en arrière !

L’enregistrement musical

Si aujourd’hui un auditeur moyen écoute environ 19h de musique par semaine, rappelons qu’avant que l’enregistrement audio ne soit possible, la musique se consommait uniquement en direct, en concert, et n’était accessible qu’à une faible partie de la population.
L’enregistrement musical a permis d’inverser la tendance avec deux dates majeures :

• 1860 : la première gravure sonore sur rouleau de papier par Édouard-Léon Scott de Martinville
• 1877 : invention du phonographe à cylindre par Thomas Edison

Mais c’est dans les années 1950 que le pressage de vinyles connaît son véritable essor et devient le mode de consommation universel de la musique.

La mort du disque, la naissance du streaming

Si Internet représente une avancée technologique majeure, son arrivée a également mis en péril le marché du disque, au profit des nouvelles plateformes de téléchargement.
La réponse de l’industrie musicale se fit à la fin des années 2000 avec l’arrivée des premières plateformes de streaming comme Spotify ou Deezer. Une décision payante puisque le streaming représente aujourd’hui 23% des parts du marché…

Et les artistes ?

Si la consommation de musique a évolué, il en est de même pour sa production et sa diffusion. Si avant, une formation musicale, un studio d'enregistrement, ainsi que des instruments étaient quasiment indispensables, ils sont aujourd’hui loin d’être nécessaires à une carrière musicale.
Le progrès informatique permet aujourd’hui à n’importe qui muni d’un ordinateur de composer et de s’enregistrer avec des logiciels de production ou d’édition.
On compte notamment parmi les nouvelles technologies les plus courantes dans la production musicale : les synthétiseurs ou encore l’autotune.

Plus besoin de labels également : nombreux sont ceux qui font désormais le choix de passer par les réseaux sociaux ou des plateformes dédiées comme Soundcloud pour diffuser leur musique et se créer une fanbase solide !

Grâce à cette accessibilité à la création de musique, nous comptons aujourd’hui plus d’artistes que jamais.

Et après ?

Les NFT ont récemment connu un effet de mode en proposant aux fans de posséder, au sens propre, la musique de leur artiste préféré, mais l’intérêt pour ce format n’a que peu duré.

Parmi les avancées faisant partie des sujets actuels : l’intelligence artificielle.
Elle permet aussi bien de séparer un morceau en plusieurs pistes isolées, de composer des mélodies et des rythmes, mais également de simuler la voix de n’importe quel chanteur (avec plus ou moins de succès…), et a déjà été utilisée sur des projets d’artistes reconnus comme sur “Hello Shadow” de Stromae en 2017.

Reste à voir si l’ordinateur remplacera l’artiste, mais une chose est sûre, si les NFT n'ont pas su s'imposer comme un format durable, le vinyle revient lui en force, et pour de bon!

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